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Sierra de los Filabres 2022, 1/2: Calar Alto, puerto de Velefique y Tetica de Bacares

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Trail stats

Distance
64.63 mi
Elevation gain
10,197 ft
Technical difficulty
Difficult
Elevation loss
10,197 ft
Max elevation
7,085 ft
TrailRank 
36 5
Min elevation
2,348 ft
Trail type
Loop
Time
9 hours 25 minutes
Coordinates
5423
Uploaded
October 8, 2022
Recorded
April 2022
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near Bacarés, Andalucía (España)

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Itinerary description

Sierra de los Filabres 2022, 1/2
collado del Ramal, Calar Alto, alto de Castro de Filabres, puerto de Velefique y Tetica de Bacares

entièrement asphalté, à l'exception d'un peu de béton rainuré à l'approche du sommet de la Tetica de Bacares (cerro Nimax)
entièrement dans la province andalouse d'Almería


Préambule: comme ça arrive parfois ailleurs en Espagne, la toponymie n'est pas toujours très nette: ça n'engage que moi, mais la sierra de los Filabres (à l'Est) et la sierra de Baza (à l'Ouest) me semblent ne constituer qu'une seule et même chaîne de montagnes...

🏁 Après une courte descente depuis les sympathiques petites maisons RuralEcoFilabres (notre lieu de séjour en haut du village de Bacares), je rentre directement dans le vif du sujet avec la montée bien raide du collado del Ramal (1694m) (~5km), mais le décor est agréable et différent des ascensions que j'ai pu faire jusqu'à présent. La végétation plutôt aride et les teintes oxydées de la montagne ne sont pas déplaisantes! On en reparlera dans l'itinéraire du lendemain, avec les mines... ⛏

Je récupère ensuite l'AL-1178, qui continue à grimper, mais avec une pente plus clémente et entrecoupée de quelques replats et descentes. Beau soleil, joli paysage, revêtement excellent, circulation inexistante... ça s'annonce bien! Je passe le collado de las Cabañas (1817m) sans m'en rendre compte, puis le collado del Conde (1865m), marqué par une stèle. Je passe ensuite la fuente Venta Luisa, qui n'était pas à sec (ce qui semble parfois lui arriver). Difficile de manquer la (rare) intersection qui me permet de prendre la route de Calar Alto (AL-4404), longeant grosso modo la crête, d'où l'on peut deviner le bleu de la Méditerranée (golfe d'Almería) au-delà du désert de Tabernas, célèbre lieu de tournage, entre autres de nombreux westerns spaghettis, dont Le bon, la brute et le truand (1966), de Sergio Leone. 🤠 La pente redevient un peu plus méchante, et le vent est également de la partie! Les télescopes finissent par pointer le bout de leur dôme après un bon raidillon: je les ai en ligne de mire, un peu avant d'arriver à un autre "col invisible", le collado del Hornillo (2116m). Celui-là non plus, je ne l'aurais pas deviné sans regarder la carte (après coup)... mais sur une crête, son existence n'est pas complètement illogique! Il ne me reste plus grand chose pour terminer l'ascension en atteignant l'observatoire de Calar Alto (2159m) qui se place sur la 3ème marche du podium altimétrique de ma collection cycliste d'observatoires (après le pic de Chateaurenard et le pic du Midi)... mais pour seulement quelques semaines! 😊

Malgré le soleil, le vent n'est pas très chaud, mais je prends mon temps: je me balade dans tout le site (dont les premières installations datent des années 1970) et j'explore l'ensemble des (6?) télescopes. Le moins qu'on puisse dire, c'est qu'ils sont disponibles dans toutes les tailles! Je commence ma visite de la "famille télescope" 🪐 en m'approchant de la coupole de 43m de haut du plus gros d'entre eux, avant de les passer tous en revue... et de finir par le "hamster nain" de la famille, sorte de boule blanche ridiculement petite qui ne figure même pas sur les plans du site! Un peu de glace au pied de certains télescopes, mais ça semble plutôt lié aux systèmes de refroidissement (il y a notamment une grosse citerne d'azote liquide "Air Liquide" à côté du gros télescope) qu'à des chutes récentes. C'est par contre un bon gros pâté de neige ❄️ d'origine naturelle que je trouverai à l'entrée des bâtiments résidentiels un peu plus loin...

Il est temps de poursuivre ma route: je reviens à l'intersection susmentionnée pour reprendre l'AL-1178 et basculer de l'autre côté de la sierra de los Filabres à partir du collado Venta Luisa (1955m), passant du bassin du río Almanzora à celui du río Nacimiento (affluent du río Andarax, la rivière de la ville d'Almeria, souvent presque asséchée, qui prend sa source un peu plus à l'Ouest dans la Sierra Nevada). Je passe (en descendant, sans m'en rendre compte) le collado de las Cruces (1431m). Les oliviers font leur apparition, et je tombe enfin sur une intersection, qui me permet de prendre l'AL-4406 en direction d'Olula de Castro. Je fais une petite pause pour arroser ces vénérables arbres, et manque de m'étaler lamentablement dans les herbes clairsemées, encore mal habitué à mes nouvelles lunettes qui déforment un peu la perspective. La route ondule, alternant montées et descentes pendant une quinzaine de km, jusqu'à une tranchée creusée au niveau de l'alto de Castro de Filabres (1256m), juste au-dessus du village d'Olula.

Je plonge ensuite dans la descente, et après une petite pause à la fontaine de Castro de Filabres, j'arrive au pied de l'alto de Velefique. Une longue montée m'attend, mais ça ne commence véritablement à grimper qu'à partir du village éponyme, au moment même où une pancarte m'indique que la route est barrée! ⛔️😵 Au point où j'en suis, il est bien sûr inenvisageable de faire demi-tour, alors je continue mon chemin en supposant qu'il s'agit d'un (petit?) glissement de terrain provoqué par les pluies violentes qui ont arrosé la région (habituellement plutôt aride!) lors de notre arrivée la veille: on verra bien... Je surprends un bouquetin ibérique (même espèce que ceux que j'avais vu dans la Sierra Nevada 10 ans plus tôt), qui ne semble guère préoccupé par l'éventuelle coupure de la route (trop rapide pour que je dégaine le smartphone pour le prendre en photo, ce chenapan). Un peu plus loin, je note pourtant de longues craquelures dans l'asphalte, marquées par des panneaux réfléchissants: un morceau de route essaye clairement de se faire la malle en douce! Les nombreux lacets, assez "dépliés", s'enchaînent alors que le soleil se rapproche de l'horizon et que les ombres s'allongent, et j'arrive à l'alto de Velefique (1791m) (la pancarte indique 1820m, mais elle triche un peu) avant que les derniers rayons ne soient masqués par les cimes.

Ça souffle bien et le vent n'est pas bien chaud. Une (très) légère montée de ~2km me mène jusqu'au collado de Sola (1823m), qui fait office de carrefour: à gauche c'est la piste qui rejoint Calar Alto par les crêtes, tout droit (derrière un nouveau panneau qui indique –encore!– que la route est barrée) ⛔️ c'est la route principale qui descend vers Bacares, et à droite c'est la toute petite route qui monte vers la Tetica de Bacares (dont les courbes pulpeuses ne laissent aucun doute sur son origine toponymique). Il commence à faire un peu plus sombre et des nuages commencent à s'accumuler du côté de cette dernière, mais ça semble jouable: je m'y engage. Ambiance confidentielle sur cette route très étroite qui commence dans les bois, mais j'ai rapidement de la compagnie: une horde de sangliers, avec marcassins, 🐗 qui piquent un sprint à mon arrivée! La pente s'accentue et je me retrouve dans les nuages. La montée finit avec un peu de béton rainuré et j'atteins enfin les antennes qui coiffent, à l'instar d'un piercing orographique disgracieux, la Tetica de Bacares (2080m) (ou cerro Nimax). Visibilité quasi-nulle dans le brouillard qui s'est installé (je vois à peine le sommet des antennes), mais par contre, c'est limpide au niveau audio: j'entends des voix en contrebas!

Il est temps de redescendre prudemment (en allumant mes lumières, bien sûr). Une fois de retour sur la route principale, ça roule mieux, mais je me méfie toujours d'une mauvaise surprise, qui expliquerait le panneau "route barrée". Ça n'est pas le cas des deux voitures de sport qui me doublent à toute berzingue, mais il y a effectivement encore des morceaux de route qui semblent avoir été "croqués" lors des récentes intempéries. Je finis par sortir un peu du brouillard et apercevoir les lumières de Bacares. Quelques lacets à descendre, suivis d'une courte montée, et me voilà revenu à notre petite maison, où je pourrai faire un bon feu de bois (bien mérité) pour fêter ça! 🔥

Balades printanières en Espagne:
🚩 Vuelta a los Picos de Urbión
🚩 Sierra de los Filabres 2022, 1/2: Calar Alto, puerto de Velefique y Tetica de Bacares
🚩 Sierra de los Filabres 2022, 2/2: vía verde del Hierro, puerto de Escúllar y Calar Alto

Comments  (1)

  • Photo of jozef mertens
    jozef mertens Oct 18, 2023

    I have followed this trail  verified  View more

    Zwaar

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