Parc naturel Aiako Harria depuis Irun
near Meaka, País Vasco (España)
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Trail photos
Itinerary description
Départ depuis le parking de la cidrerie Ola (Irun).
Chargée d’histoire, c’est une boucle qui passe au pied de la cascade d’Aitzondo, le long des fours d’Irugurutzeta jusqu’au pic d’Erlaitz et de son ancien fort du mème nom.
Randonnée très agréable, en majeure partie sous les bois et qui ne comporte aucune difficulté majeure.
Une ballade que l’on peut effectuer toute l’année. Idéal pour les enfants et/ou les non initiés à la montagne.
Vite après le départ, poursuivre la route cimentée le long de la cidrerie, vers le Sud jusqu'aux fours à minerai de fer.
Tout le long du sentier on peut apercevoir des vestiges de l'activité minière (entrées de mines, guérites, baraquements).
Ensuite, on se dirige vers la cascade d’Aitzondo. Pour bien l'apercevoir, il faut traverser la rivière sur les grosses pierres et avancer sur la rive opposée.
Cette partie du trajet nécessite une assez bonne condition physique mais le spectacle est superbe. Revenir sur le même itinéraire jusqu'en haut des escaliers.
Enfin, la rando se poursuit jusqu’au sommet du pic d’Erlaitz et de ses ruines.
Le panorama est superbe sur la côte et les sommets environnants. Sur et autour de cette butte se trouvent des vestiges de la ligne de défense d'Endarlatsa qui date du XIXème siècle, à l'époque des guerres carlistes, mais également des constructions plus récentes (fortins et baraquements militaires) datant de la période franquiste.
Le retour s’effectue sur des sentiers bien visibles jusqu’au point de départ.
NB :
La ligne fortifiée Endarlaza-Erlaitz
Elle fut constituée par cinq éléments fortifiés alignés du SE au NW: un réduit blindé qui verrouillait le pont Endarlaza, un fort sur le mont Pagogaña et trois tours, tous conçus entre 1878 et 1879. Du point de vue des services du renseignement militaire français de telles fortifications pouvaient être considérées "...d'une valeur presque nulle en elles-mêmes et impuissantes contre toute troupe pourvue de canon d'artillerie...", interprétant que leur utilité se limitait à gêner les mouvements carlistes au cas où éclaterait une nouvelle guerre.
Le réduit blindé d'Endarlaza avait forme de parallélépipède rectangle de 7x2 m pour la base et de 3 m de hauteur, blindé au moyen de plaques métalliques et dûment percé de meurtrières. Levé sur des piliers de pierre, il permettait le passage en dessous du trafic qui circulait par le pont. Périmé d'un point de vue militaire, il fut démoli en 1903.
Les tours d'Endarlaza, de Pika et d'Erlaitz étaient situées à une hauteur respectivement de 30, 224 et 500 m sur la ligne de division des eaux de la vallée de l'Endara. Toutes trois possédaient un plan circulaire de 26 m de périmètre extérieur et des murs en moellon de 60 cm d'épaisseur, organisés sur deux étages et terrasse. La porte ouvrait sur l'étage supérieur auquel on accédait au moyen d'une échelle métallique qui pouvait être relevée. Les étages inférieurs disposaient de 17 meurtrières, sur quatre desquelles s'ouvraient des lanterneaux semi-circulaires. A l'étage supérieur le nombre de meurtrières était inférieur, puisque quatre fenêtres carrées et la porte en question les ont remplacées.
Il ne reste aucun vestige de la tour d'Erlaitz. Celle-ci a été démolie en 1891 au début des travaux du fort du même nom. Des documents d'époque prouvent que celui-ci disposa d'un fossé et qu'il hébergea le télégraphe optique de la ligne. En 1915 les tours rescapées étaient à l'abandon et en mauvais état, on n'en conserve à ce jour que les murs.
Pagogaña est la plus imposante fortification de la ligne. Se composant d'une tour octogone en moellon à grosses arêtes (coins confectionnés au moyen de matériaux plus robustes que le reste), il est organisé intérieurement sur deux étages et une terrasse percée de meurtrières. De chacun des quatre grands côtés partent autant de bâtiments rectangulaires à un seul étage et toiture en bâtière. L'ensemble, en forme de croix, avait une capacité de garnison pour 84 soldats. Une petite galerie de feux d'infanterie reliait deux bras consécutifs de la croix apportant quatre meurtrières.
Le fort comportait un glacis et un fossé de section triangulaire de 3,75 m de large dans sa partie supérieure. La fourniture en eau était assurée par une citerne alimentée par l'eau de pluie qui tombait sur les toits.
En mai 1882 des troupes d'infanterie furent logées dans le fort et six ans plus tard un secteur du fort fut confié au Commandement des Carabiniers, lequel finit par prendre en charge en 1893 la totalité de la place. En 1916 son état de conservation laissait déjà à désirer. On ne peut en observer à ce jour que de maigres vestiges, suite aux durs combats qu'il essuya pendant la Guerre civile (1936-1939).
PS :
Cet itinéraire dans Wikiloc est à titre indicatif, ainsi que la trace GPS qui y est incluse.
Les personnes qui décident de suivre cette trace doivent savoir que leur sécurité est sous leur responsabilité.
Si vous utilisez la trace et les informations, vous assumez la responsabilité des risques inhérents à la pratique de cette rando, ces informations sont données à titre indicatif.
Faire une étude préliminaire avec ces informations et évaluer si l'itinéraire est approprié pour les personnes qui vont la réaliser, en tenant compte du degré de difficulté, de la météo et bien savoir évaluer sa forme physique.
Chargée d’histoire, c’est une boucle qui passe au pied de la cascade d’Aitzondo, le long des fours d’Irugurutzeta jusqu’au pic d’Erlaitz et de son ancien fort du mème nom.
Randonnée très agréable, en majeure partie sous les bois et qui ne comporte aucune difficulté majeure.
Une ballade que l’on peut effectuer toute l’année. Idéal pour les enfants et/ou les non initiés à la montagne.
Vite après le départ, poursuivre la route cimentée le long de la cidrerie, vers le Sud jusqu'aux fours à minerai de fer.
Tout le long du sentier on peut apercevoir des vestiges de l'activité minière (entrées de mines, guérites, baraquements).
Ensuite, on se dirige vers la cascade d’Aitzondo. Pour bien l'apercevoir, il faut traverser la rivière sur les grosses pierres et avancer sur la rive opposée.
Cette partie du trajet nécessite une assez bonne condition physique mais le spectacle est superbe. Revenir sur le même itinéraire jusqu'en haut des escaliers.
Enfin, la rando se poursuit jusqu’au sommet du pic d’Erlaitz et de ses ruines.
Le panorama est superbe sur la côte et les sommets environnants. Sur et autour de cette butte se trouvent des vestiges de la ligne de défense d'Endarlatsa qui date du XIXème siècle, à l'époque des guerres carlistes, mais également des constructions plus récentes (fortins et baraquements militaires) datant de la période franquiste.
Le retour s’effectue sur des sentiers bien visibles jusqu’au point de départ.
NB :
La ligne fortifiée Endarlaza-Erlaitz
Elle fut constituée par cinq éléments fortifiés alignés du SE au NW: un réduit blindé qui verrouillait le pont Endarlaza, un fort sur le mont Pagogaña et trois tours, tous conçus entre 1878 et 1879. Du point de vue des services du renseignement militaire français de telles fortifications pouvaient être considérées "...d'une valeur presque nulle en elles-mêmes et impuissantes contre toute troupe pourvue de canon d'artillerie...", interprétant que leur utilité se limitait à gêner les mouvements carlistes au cas où éclaterait une nouvelle guerre.
Le réduit blindé d'Endarlaza avait forme de parallélépipède rectangle de 7x2 m pour la base et de 3 m de hauteur, blindé au moyen de plaques métalliques et dûment percé de meurtrières. Levé sur des piliers de pierre, il permettait le passage en dessous du trafic qui circulait par le pont. Périmé d'un point de vue militaire, il fut démoli en 1903.
Les tours d'Endarlaza, de Pika et d'Erlaitz étaient situées à une hauteur respectivement de 30, 224 et 500 m sur la ligne de division des eaux de la vallée de l'Endara. Toutes trois possédaient un plan circulaire de 26 m de périmètre extérieur et des murs en moellon de 60 cm d'épaisseur, organisés sur deux étages et terrasse. La porte ouvrait sur l'étage supérieur auquel on accédait au moyen d'une échelle métallique qui pouvait être relevée. Les étages inférieurs disposaient de 17 meurtrières, sur quatre desquelles s'ouvraient des lanterneaux semi-circulaires. A l'étage supérieur le nombre de meurtrières était inférieur, puisque quatre fenêtres carrées et la porte en question les ont remplacées.
Il ne reste aucun vestige de la tour d'Erlaitz. Celle-ci a été démolie en 1891 au début des travaux du fort du même nom. Des documents d'époque prouvent que celui-ci disposa d'un fossé et qu'il hébergea le télégraphe optique de la ligne. En 1915 les tours rescapées étaient à l'abandon et en mauvais état, on n'en conserve à ce jour que les murs.
Pagogaña est la plus imposante fortification de la ligne. Se composant d'une tour octogone en moellon à grosses arêtes (coins confectionnés au moyen de matériaux plus robustes que le reste), il est organisé intérieurement sur deux étages et une terrasse percée de meurtrières. De chacun des quatre grands côtés partent autant de bâtiments rectangulaires à un seul étage et toiture en bâtière. L'ensemble, en forme de croix, avait une capacité de garnison pour 84 soldats. Une petite galerie de feux d'infanterie reliait deux bras consécutifs de la croix apportant quatre meurtrières.
Le fort comportait un glacis et un fossé de section triangulaire de 3,75 m de large dans sa partie supérieure. La fourniture en eau était assurée par une citerne alimentée par l'eau de pluie qui tombait sur les toits.
En mai 1882 des troupes d'infanterie furent logées dans le fort et six ans plus tard un secteur du fort fut confié au Commandement des Carabiniers, lequel finit par prendre en charge en 1893 la totalité de la place. En 1916 son état de conservation laissait déjà à désirer. On ne peut en observer à ce jour que de maigres vestiges, suite aux durs combats qu'il essuya pendant la Guerre civile (1936-1939).
PS :
Cet itinéraire dans Wikiloc est à titre indicatif, ainsi que la trace GPS qui y est incluse.
Les personnes qui décident de suivre cette trace doivent savoir que leur sécurité est sous leur responsabilité.
Si vous utilisez la trace et les informations, vous assumez la responsabilité des risques inhérents à la pratique de cette rando, ces informations sont données à titre indicatif.
Faire une étude préliminaire avec ces informations et évaluer si l'itinéraire est approprié pour les personnes qui vont la réaliser, en tenant compte du degré de difficulté, de la météo et bien savoir évaluer sa forme physique.
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