Ardoukoba volcan( expédition)
near Ouê‘a, Djibouti (Djibouti)
Viewed 493 times, downloaded 2 times
Trail photos
Itinerary description
L'Ardoukôba est un volcan de Djibouti apparu en 1978 et situé entre le Ghoubbet-el-Kharab et le lac Assal[1],[2].
Tout a commencé dans la soirée du 6 novembre par quelques séismes. Ceux-ci n'ont pas été très violents, mais des secousses ont été ressenties à Djibouti. Le mardi 7, dans la matinée, la terre a tremblé de nouveau, inquiétant les habitants de Djibouti et provoquant l'évacuation des... banques. Le soir de ce même mardi, M. Anis Abdallah, géophysicien et directeur de l'Institut national scientifique et technique de la République de Djibouti, qui était à l'observatoire d'Arta (à une quarantaine de kilomètres à l'ouest de Djibouti), a aperçu des lueurs vers l'ouest. Dès le lendemain, les autorités de Djibouti, inquiètes pour les populations - rares, il est vrai, - les puits géothermiques et les exploitations de sel du lac Assal, faisaient appel au Bureau de recherches géologiques et minières (B.R.G.M.), qui a effectué, en 1970-1971 et en 1975, des recherches géothermiques dans la région (1).
Les photos aériennes prises le 8 novembre ont très nettement montré que l'éruption était fissurale : la lave est d'abord sortie d'une fissure longue d'environ 700 mètres, jalonnée par un début de cône et plusieurs autres cônes très petits ou hornitos. La zone d'émission s'est très vite raccourcie à une centaine de mètres et les éclaboussures de lave ont élevé, le long de la fissure, un cône oblong, long de 100 à 150 mètres et haut maintenant d'une quarantaine de mètres. Lorsque le spécialiste du B.R.G.M., qui avait travaillé en Afar pour la géothermie, est arrivé sur place le 10 novembre, l'activité se continuait sur 100 mètres de long dans la fissure. La principale coulée se dirigeait vers le lac Assal. Elle était très rapide puisque sa vitesse, près du point d'émission, a été estimée à 70 ou 80 kilomètres à l'heure. Elle était aussi importante puisque, selon les observateurs, elle a recouvert, en douze heures et sur 10 mètres d'épaisseur, une zone longue de 300 mètres et large de 1 000 mètres. Ce qui suppose, pour ces douze heures, un débit moyen de 250 000 mètres cube à l'heure.
Tout a commencé dans la soirée du 6 novembre par quelques séismes. Ceux-ci n'ont pas été très violents, mais des secousses ont été ressenties à Djibouti. Le mardi 7, dans la matinée, la terre a tremblé de nouveau, inquiétant les habitants de Djibouti et provoquant l'évacuation des... banques. Le soir de ce même mardi, M. Anis Abdallah, géophysicien et directeur de l'Institut national scientifique et technique de la République de Djibouti, qui était à l'observatoire d'Arta (à une quarantaine de kilomètres à l'ouest de Djibouti), a aperçu des lueurs vers l'ouest. Dès le lendemain, les autorités de Djibouti, inquiètes pour les populations - rares, il est vrai, - les puits géothermiques et les exploitations de sel du lac Assal, faisaient appel au Bureau de recherches géologiques et minières (B.R.G.M.), qui a effectué, en 1970-1971 et en 1975, des recherches géothermiques dans la région (1).
Les photos aériennes prises le 8 novembre ont très nettement montré que l'éruption était fissurale : la lave est d'abord sortie d'une fissure longue d'environ 700 mètres, jalonnée par un début de cône et plusieurs autres cônes très petits ou hornitos. La zone d'émission s'est très vite raccourcie à une centaine de mètres et les éclaboussures de lave ont élevé, le long de la fissure, un cône oblong, long de 100 à 150 mètres et haut maintenant d'une quarantaine de mètres. Lorsque le spécialiste du B.R.G.M., qui avait travaillé en Afar pour la géothermie, est arrivé sur place le 10 novembre, l'activité se continuait sur 100 mètres de long dans la fissure. La principale coulée se dirigeait vers le lac Assal. Elle était très rapide puisque sa vitesse, près du point d'émission, a été estimée à 70 ou 80 kilomètres à l'heure. Elle était aussi importante puisque, selon les observateurs, elle a recouvert, en douze heures et sur 10 mètres d'épaisseur, une zone longue de 300 mètres et large de 1 000 mètres. Ce qui suppose, pour ces douze heures, un débit moyen de 250 000 mètres cube à l'heure.
Waypoints
You can add a comment or review this trail
Comments